Dans les pays occidentaux, l’acné est très fréquente chez les adolescents : on estime que de 80 % d’entre eux en sont atteints à un moment ou à un autre. Les garçons sont plus touchés que les filles. 10 % à 20 % d’entre eux consultent un médecin pour cette raison. Dans la majorité des cas, l’acné disparaît vers l’âge de 20 ou 30 ans, mais il arrive qu’elle persiste, on parle alors d’acné tardive.
La peau est l’organe le plus important du corps par sa taille. C’est un peu le reflet de notre alimentation, d’où l’intérêt d’équilibrer cette dernière, ce qui n’est pas toujours le cas chez les adolescents chez qui on rencontre principalement ces problèmes d’acné. Ce phénomène est lié à un statut hormonal principalement. L’alimentation n’est pas considérée comme une cause d’acné, cependant, dans certains cas, l’acné peut être aggravée par un ou plusieurs aliments spécifiques. Sur le plan alimentaire, ce n’est pas un aliment en particulier qu’il faut incriminer mais le déséquilibre de la ration et l’abus de produits gras et sucrés.
Les aliments riches en sélénium, en bêta-carotène, en vitamine E protègent notre épiderme en luttant contre les radicaux libres. Présents de façon régulière dans votre alimentation, ils vous donnent une belle peau toute l’année.
Le sélénium est un oligo-élément (l’organisme n’en a besoin qu’en très petites quantités) indispensable. Il est présent à l’état de traces dans les aliments. Son rôle est essentiel dans le fonctionnement du système immunitaire et de la glande thyroïde.Le sélénium entre dans la structure de plusieurs enzymes anti-oxydantes : les glutathions péroxydases et la thiorédoxine réductase. Ces enzymes contribuent à neutraliser l’excédent de radicaux libres présents dans l’organisme, qui accélèrent le vieillissement cellulaire et favorisent la survenue de diverses maladies, notamment les maladies cardiovasculaires. La thiorédoxine réductase permet de régénérer les vitamines C et E, qui ont également une action anti-oxydante.
Le sélénium est un modulateur des réponses immunitaires (notamment antivirales) et anti-inflammatoires.
Il participe à la détoxification de certains composés toxiques, métaux lourds et xénobiotiques (molécules étrangères). On le trouve dans les poissons, les fruits de mer. Ensuite, viennent les viandes, les abats, les œufs, les légumes secs, les aliments céréaliers complets et les fruits à coque., les légumes, le fromage et tous les aliments riches en protéines.
Le sélénium protège des coups de soleil, facilite le bronzage et ralentit le vieillissement cutané en agissant contre les radicaux libres. Il faut en consommer souvent pour que son action soit véritablement efficace (I’équivalent de 400 g de légumes verts par jour couvre le besoin). La plupart des adultes en sont carencés et particulièrement les fumeurs, car la nicotine active l’action des cellules, qui ont besoin de davantage de sélénium pour fonctionner.
Le bêta-carotène fait partie des caroténoïdes qui sont des pigments naturels présents dans les fruits et légumes. Ils stimulent l’immunité et contribuent au renouvellement des cellules. Le bêta-carotène s’oppose à la formation de la collagénase, enzyme destructrice des structures de la peau. C’est un précurseur de la vitamine A (rétinol). Les carottes, les épinards, les abricots et les pamplemousses en apportent pas mal.
La vitamine A : Le rétinol participe à la différenciation et au renouvellement des cellules de l’organisme et en particulier de la peau et des muqueuses. On souligne aussi souvent les bénéfices des aliments riches en carotène sur la qualité de la peau. En effet, la vitamine A est un précurseur de la mélanine responsable de la pigmentation de la peau. Ainsi, un bon apport en vitamine A et bêta carotène permet de préparer la peau au soleil, de protéger les cellules cutanées contre les agressions externes et de favoriser le renouvellement des cellules de la peau.La vitamine A est contenue dans les lipides (elle est liposoluble) Elle favorise la cicatrisation. On la trouve dans tous les tissus animaux sous la forme de rétinol.
La vitamine C : La vitamine C est bénéfique dans le traitement préventif du vieillissement cutané. Principalement contenue dans les légumes et les fruits, elle est présente en grande quantité dans les épinards, les choux de Bruxelles, le chou, les kiwis, les agrumes (oranges, citrons, pamplemousse), les tomates et les pêches.
La vitamine E : La vitamine E prévient le vieillissement cellulaire en améliorant la tolérance de la peau au soleil. Elle agit en synergie avec le sélénium et la vitamine C pour prévenir la dégradation des acides gras essentiels. La vitamine E regroupe deux familles de composés :
les tocophérols (alpha, bêta, gamma, delta) et les tocotriénols (alpha, bêta, gamma, delta). Il existe en tout 8 formes de vitamine E mais celle qui est retrouvée le plus souvent dans la nature est l’alpha-tocophérol, majoritaire par exemple dans les amandes, les cacahuètes, l’huile d’olive, l’huile de tournesol. Il y a aussi le gamma-tocopherol encore plus présent dans les huiles de colza, maïs, lin, soja et les noix. L’huile de palme, tant controversée, est une source importante de tocotriénols (alpha, gamma, delta).
La vitamine E est un antioxydant soluble dans les graisses. Elle protège de l’oxydation les acides gras de l’organisme (membranes cellulaires, cholestérol…). Elle possède aussi des propriétés anti-inflammatoires. D’après beaucoup d’études, elle pourrait avoir des effets bénéfiques contre le vieillissement, le cancer, le déclin mental. Il est important de consommer des crudités (qui vont permettre par l’intermédiaire de la vinaigrette d’avoir des huiles végétales), de consommer des noix, des germes de céréales, des légumes verts.
N’abusons donc pas des rillettes, du saucisson, du chocolat, consommons les avec modération, seul l’abus est préjudiciable ! Et surtout n’oubliez pas qu’en matière de diététique et nutrition, ce n’est pas ce que l’on mange qui est important mais ce que l’on devrait manger AVEC et qu’on ne mange pas!